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Peuple et culture, un mélange d’éthnies

Les Ethnies

Dix-huit peuples cohabitent sur la Grande Île.

Cette mosaïque de visages, de couleurs, de musiques et de parfums, compose un ensemble fascinant comme une symphonie humaine.

En dépit des nombreuses cohabitations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule la même langue, issue de l’Indonésien, avec des différences dialectales suivant les régions.

Tous les Malgaches croient à l’existence d’un Dieu créateur unique qu’ils appellent Zanahary ou encore Andriamanitra (Seigneur Parfumé).

Mais c’est plutôt vers les Ancêtres Divinisés (Razana) que se porte leur culte. La croyance à la puissance des défunts est répandue dans toute l’île.

Le culte des Ancêtres

C’est une célébration de « la Science de la Vie »

Car les défunts sont porteurs de pouvoirs et sont défenseurs de la vie sur terre matérielle
autant que spirituelle. Chaque ancêtre garde son individualité et ses attaches familiales.

A chaque grande occasion marquant la vie, Razana sera invoqué et consulté.
Des animaux (poulets, zébus) ou des aliments (rhum, miel, etc.) seront alors offerts en sacrifice ou en libation.

En dehors de la Religion traditionnelle, Madagascar compte environ 60 % de Chrétiens qui se répartissent à travers 4 grandes églises ainsi que 200.000 Musulmans surtout implantés sur la côte ouest et dans la capitale.

La Mort

Pour la religion traditionnelle

Elle marque le passage du rang d’être humain au haut rang d’ancêtre (Razana). Ce dernier dominera d’un autre monde les générations nouvelles qui le craindront et l’honoreront à leur tour.
Trois cérémonies importantes accompagnent la mort.
Il s’agit :

Les Fady

Les interdits (Fady) occupent une place très importante dans la vie Malgache.

Les pratiques du culte des Razana doivent se conformer à un système compliqué de tabous.

Ces préceptes varient suivant les communautés, les familles et même les personnes. Enfreindre un Fady équivaut à se rendre coupable envers les ancêtres.

Le Tromba

C’est un rituel de possession que l’on rencontre particulièrement dans l’ouest,

l’Imerina et le sud. Le possédé est toujours incarné par un roi défunt qui parle par sa bouche et conseille les vivants.

La parole de l’ancêtre prestigieux est sans appel évidemment et le possédé est un personnage très important car il est par le biais de la transe l’intermédiaire directe entre les vivants et les morts.

Les Ody

Ce sont des amulettes destinées à écarter les maladies,

A apporter la prospérité, à assurer des récoltes abondantes et à garantir la fécondité des femmes.

Ce sont les sorciers qui les délivrent en échange de certains sacrifices. On les appelle « Sampy » quand elles sont utilisées au service de groupes sociaux et non plus d’individus.

Les Malgaches ont, depuis des générations, appris à connaître les plantes et leurs propriétés afin d’utiliser celles-ci à des fins médicales. Ainsi dans la plupart des villages, on trouve des sorciers et des guérisseurs qui possèdent certaines connaissances ou qui ont des pouvoirs de guérison.

La Chance ou Vintana

Elle rythme la vie quotidienne sociale,

Culturelle et spirituelle des Malgaches et fait appel au sens complexe de la destinée.

En fonction des phases des astres et essentiellement de la lune, les actes importants de la vie seront influencés.

Le Tanguin

Il était pratiqué dans tous les royaumes :

Poison que l’on utilisait lors du jugement de Dieu. On administrait le tanguin à l’accusé. S’il s’en échappait, c’est qu’il était innocent. S’il mourrait, on avait la preuve de sa culpabilité et en même temps il était puni de son crime.

Le Mpanandro ou Devin

C’est un personnage important

Qui fait office d’astrologue et dont la connaissance est intimement liée au “vintana”. Il est une des figures les plus respectées du village puisqu’il détermine les jours des meilleurs hospices pour les célébrations familiales ainsi que les activités importantes (rencontre, travail, voyage).

Le Famorana ou Circoncision

Acte entrant dans la tradition Malgache

Car tout enfant doit être circoncis afin d’acquérir sa virilité. Elle donne lieu à une cérémonie traditionnelle sur plusieurs jours de festivités entre juin et septembre et s’accompagne de l’immolation d’un bœuf au pied du poteau sacrificiel. LE ZÉBU